Une belle binde de Gamins

La batterie des « Gamins » relevée à son rythme par celle des « P’tits Gamins »…

La première interview de 2021 est accordée à trois sacrées personnalités ! Trois tamboureurs bien connus de tous !

Le patriarche, personnage reconnaissable à sa casquette « Sherlock Holmes » et magnifique Pipe en bois ! Son fils, que vous verrez quelques fois  » la casquette à l’envers  » et qui est prêt à assumer les futurs défis en tant que chef de batterie. Le troisième joue  » bordure gauche  » dans la batterie, et est visible au loin par son sourire de bien-être lorsqu’il joue sur son instrument.

Dany, François Piette et Ludovic Vienne sont les trois premiers interviewés de l’année ! Ils se prêtent au jeu des questions pour nous en apprendre un peu plus sur leur batterie !

D.P: sera pour Dany
F.P: sera pour François
L.V: sera pour Ludovic

Dany tu es originaire d’où ? Quel est ton lien avec le folklore ?
D.P: De Binche, père et mère et grands-parents ! Tous Gilles ou tamboureurs. Fin des années 60, je fais le Gille aux Supporters à Binche, car mon père y joue du tambour. Ensuite, je vais passer de l’autre côté de la barrière, en tant que tamboureur.

Combien de carnavals as-tu joués ? Combien en joues-tu encore ?
D.P: Oufti… Morlanwelz, Chapelle, Leval, Manage, Trivières, Nivelles. Je joue encore à Binche et Buvrinnes.

Tu es le chef de batterie ? Comment as-tu hérité de ce rôle ?
D.P: Oui depuis 2003. Mon père, qui était chef, a arrêté pour cause de santé fin des années 80. J’étais trop jeune pour reprendre la relève à l’époque. Donc Roger Chevalier et Pascal Basselier ont été chefs avant moi.

Quel est le rôle de chef à tes yeux ?
D.P: Simplement créer une équipe de camarades et de prendre les responsabilités qui accompagnent le rôle. Qu’elles soient musicales ou organisationnelles. Mais musicalement, c’est faire respecter ce que les anciens ont mis en place !

Votre batterie traverse les années de génération en génération ! Vas-tu transmettre les rênes à ton fils ?
D.P: Bien entendu c’est mon but de remettre ma place de chef de batterie à mon fils François. C’est son arrière-grand-père qui a lancé la batterie des « Gamins » et son grand-père qui en était le premier chef.

Avec qui as-tu appris à jouer ? Tout se transmet de père en fils ?
D.P: Mon père a appris avec le professeur Georges Birck. Pour ma part, je suis tombé dedans tout seul à force d’écouter. François pareil !

Quel est le style de jouage de la batterie ? Avec quel montage spécifique pour les tambours ?
D.P: Notre style est le nôtre depuis des années et ça ne changera pas tant que je suis vivant 😂! La plupart de nos tambours sont montés en 4/1.

Petite particularité, je t’ai vu jouer de la caisse au carnaval de Buvrinnes et à la soumonce générale de Nivelles ? Tu nous expliques ?
D.P: Cela fait quelques années ! J’ai donné ma place de tamboureur à nos « gamins » pour le carnaval de Buvrinnes. L’année suivante notre batteur de caisse  » Robert Walravens  » a eu un ennui de santé et je l’ai remplacé à la caisse. Pour la soumonce générale de Nivelles, je fais juste le remplacement de Sébastien Cotin qui joue à La Louvière le même jour.

Dany, tu es plus proche de la fin de carrière que du début ! Comment envisages-tu le parcours final ?
D.P: Merci de me le rappeler 😂…Mon objectif était de jouer à Binche jusqu’en 2022 (50ème anniversaire des Incos) pour finir en beauté. Vu les circonstances actuelles, l’avenir me le dira !

Dany Piette, c’est aussi un personnage : c’est l’homme à la casquette « Sherlock Holmes  » et muni de sa belle pipe en bois ? Ces deux accessoires se transmettent aussi de génération en génération ? :p 
D.P: Je vois que tu me connais très bien 😂…Je ne pense pas que mes ancêtres fumaient la pipe !

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François, quel est ton parcours d’acteur du Folklore ?
F.P: Alors j’ai commencé par faire le Gille à Binche au sein de la société « les Incorruptibles » en 2000, jusqu’en 2003 et je joue du tambour dans cette même société depuis 2004. Je joue aussi également à Buvrinnes depuis les années 2000 et à Chapelle-lez-Herlaimont depuis 2011. J’ai aussi participé au carnaval de Nivelles, Epinois et Trivières…

Et aujourd’hui, tu joues combien de carnavals ? Quels sont-ils ?
F.P: Alors 4 jusqu’en 2020. Binche, Nivelles, Buvrinnes et Chapelle-lez-Herlaimont. Et pour 2022. Binche, Buvrinnes et Chapelle !

Le boulot oblige l’arrêt de certains carnavals ?
F.P: Oui en quelque sorte (le boulot et l’accumulation de la fatigue)

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Ludovic, peux-tu m’expliquer l’origine de ton lien avec le folklore ?
L.V: Je suis né dans une famille de Binchois. Donc depuis tout petit j’ai été baigné dedans. Mon papa est un des membres fondateurs de la société de gilles  » les Incorruptibles » à Binche. Mes cousins font le Gille depuis qu’ils sont enfants, jouent du tambour, participent au carnaval de Binche, mais aussi de la région depuis des années.
J’ai donc eu, par le biais de mon papa, l’occasion de faire le Gille à l’âge de 5 ans. Mais j’ai toujours voulu jouer du tambour. En effet, dautres carnavals dans lesquels les anciens jouaient : Trivières, Buvrinnes, Chapelle et Nivelles.
J’ai aujourd’hui 34 ans. Cela fait donc 28 ans que je joue du tambour… J’ai même eu ma médaille de 25ans à Binche. Une grande fierté !

Aujourd’hui tu en joues combien et où ?
L.V: Aujourd’hui je joue à Binche sous la direction de Dany Piette. Et je joue à Nivelles, à Forchies-la-Marche et à Trivières en tant que chef de batterie. J’en joue donc 4 à l’heure d’aujourd’hui.
Je fais quelques ramassages également dans plusieurs carnavals pour des amis comme à La Louvière où j’apprécie particulièrement les moments, car beaucoup d’amis font le Gille aux « Commerçants » !

Suffisant par rapport au boulot et à la vie de famille ?
L.V: Je trouve ce nombre de carnavals suffisant oui. Je pourrais aller jusque maximum 5, mais pas plus. Car il faut gérer avec le boulot (je suis coordinateur et professeur de cours généraux pour des élèves en intégration scolaire dans l’enseignement ordinaire venant de l’enseignement spécialisé.) J’ai 2 enfants que je dois élever et consacrer aussi pas mal de temps avec leurs activités diverses. Et n’oublions pas ma compagne avec qui je partage ma vie et pour qui je ne voudrais pas qu’elle soit trop délaissée avec ma passion. Elle est heureusement aussi grande fervente du carnaval et partage ses moments en tant que fille de gilles et femme de tamboureur 😉.

En parlant d’enfants, tu as 2 fils ?
L.V: 2 fils, Jules (10ans) et Victor (5ans)

Déjà dans le bain du folklore ?
L.V: Oui bien évidemment, les chiens ne font pas des chats. Jules (10ans) joue avec moi depuis 2 ans au ramassage du carnaval de Binche (le dimanche et mardi) et joue quelques coups de caisse quand il vient nous voir à Forchies ou à Trivières. Son parrain (Aurélien Soenen) jouant de la caisse pour nous aux deux carnavals, lui propose toujours de jouer avec lui (à deux caisses) quand on peut se le permettre.
Quant à Victor, il « tapote » sur son petit tambour et nous accompagne quand il le peut et le sait…Il adore cela. C’est bien parti 😉.

Mis à part tes fils, as-tu l’occasion d’apprendre à jouer à d’autres jeunes ?
L.V: Beaucoup de personnes me l’ont déjà demandé, bien évidemment…
Mais pour deux raisons, je ne sais leur apprendre :
La première est parce que je n’ai pas le temps… Tout simplement…
La deuxième est que, comme je n’ai jamais appris (avec partition) dans une école de tambour et que j’ai toujours été autodidacte depuis ma jeune enfance, je ne pourrais pas, je pense, apprendre à des jeunes sans « base ». Je pourrais les conseiller par rapport à une tenue de baguettes, des coups de baguettes, le jouage, des finesses techniques… mais pas vraiment les bases et encore moins avec une partition…

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François, tu as appris à jouer avec ton papa ?
F.P: J’ai appris le tambour à l’oreille, mais avec quelques conseils de mon papa qui a toujours été un modèle pour moi.
J’ai eu la chance d’intégrer rapidement la batterie pour poursuivre mon apprentissage.
Et en 2000, nos parents respectifs (Dany Piette, Pascal Basselier, Bernard Bridoux, Vincent Soenen ) actifs dans la batterie, ont formé une batterie de jeunes « les petits gamins » avec dedans pour démarrer ( Ludovic vienne, Matthieu Basselier, Jérôme Somers, François Bridoux, Aurélien Soenen et moi-même). On a pu répéter ensemble durant de nombreuses années avant de rejoindre petit à petit nos parents.

François, tu es le futur chef de batterie ? Comment envisages-tu ce rôle ?
F.P: Actuellement je suis chef de batterie à Chapelle-lez-Herlaimont pour la société de Gilles « Les Hauts Chapeaux » où Monsieur Armand Bougard m’a cédé sa place en 2018.
Ce rôle m’a été amené petit à petit, je prenais déjà des décisions pour le groupe, je participais aux réunions avec la société et j’étais le relais pour les informations à transmettre à la batterie. Pour les autres carnavals, les chefs respectifs sont toujours en place.

Justement François, comment es-tu arrivé dans la batterie d’Armand ?
F.P: À l’époque, c’était la batterie de mon grand-père qui jouait à Chapelle-lez-Herlaimont pour la société des Hauts Chapeaux. Armand jouait lui pour les Commerçants à La Louvière. Lorsque sa batterie a arrêté de jouer à La Louvière, il a rejoint la batterie de mon grand-père pour le carnaval suivant à Chapelle. Quand Pascal Basselier, Bernard Bridoux, mon grand-père et mon papa ont décidé d’arrêter de jouer à Chapelle, c’est Armand qui a repris les rênes avec sa batterie à lui. Armand a toujours joué avec nous au carnaval de Buvrinnes et de Trivières. Armand m’avait toujours dit qu’il voulait que j’intègre la batterie de Chapelle et c’est chose faite depuis 2011. Armand était un grand monsieur et était admirable par sa manière d’être et d’agir. Avant de tirer sa révérence en juin dernier, il a réussi à nous laisser une batterie d’amis ce dont il rêvait depuis quelques années.

François, tu prends ton tambour. Tu pars pour jouer soumonce ou carnaval, quel est ton ressenti ?
F.P: Toujours un sentiment de bonheur intense. Dès que je prends mon tambour jusqu’au lieu de départ on pense déjà aux sourires des Gilles, à cet esprit de camaraderie qu’on ressent à ce moment-là et à la complicité de notre batterie dès qu’on joue notre premier air.

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Ludovic, tu prends ton tambour pour te rendre à une soumonce ou un jour de carnaval. Quel est le ressenti ?
L.V: Une ferveur immense, et ce chaque année ! Cela vient des tripes et je ne saurais pas me passer de jouer du tambour. J’avoue que c’est inexplicable…
Le premier coup de baguette, le premier verre avec les amis, la première parole avec les Gilles, la cohésion que nous formons avec mes amis tamboureurs (et musiciens quand ils sont là) sont d’une intensité très rare ! Cela me donne toujours des frissons quand on joue la première aubade matinale (à Binche particulièrement, mais aussi dans tous les autres carnavals). Car chaque carnaval a sa particularité, et cela se complète bien dans toute ma saison !
J’adore tout ce qui touche aux percussions et je suis un vrai passionné. Et donc mon cœur bat au rythme de ces sons ! 😉
Cette année est une année très compliquée pour moi, et bien d’autres, j’en suis sûr. Et on voit là tous les passionnés et fervents musiciens de ce beau folklore. Nous n’arrêtons pas de visionner des vidéos, écouter avec un casque pour nous rappeler de bons souvenirs et remettre cette douce et agréable musique dans les oreilles.

Quel est ton air préféré ? Pourquoi ?
L.V: J’ai plusieurs airs qui me donnent des frissons :
– Le Petit jeune homme de Binche. En effet, cet air que nous jouons traditionnellement comme dernier air devant notre local de sociétaire dans chaque carnaval. Il correspond donc à la fin d’un carnaval, bien souvent, fort en émotion et amitié. C’est là que défilent tous les jours passés avec de belles personnes et le fait qu’on devra attendre un an pour revivre cela…
– Le juif errant : c’est mon air préféré à jouer. Je trouve qu’il est très entrainant et chouette à danser pour les gilles. Mais cet air est aussi particulier pour moi, car c’est un air que je dédie toujours au papa du parrain de mon fils Jules, VINCENT SOENEN, qui est décédé il y a peu…C’était son air préféré !
– Trompette sans garde : Cet air est pour moi très beau, car la musique accompagne les tambours du début à la fin et cet air donne l’occasion aux Gilles de danser un peu « en fantaisie » avec des « pas chassés ». Cela donne donc beaucoup d’émotions, je trouve. Et l’ensemble avec la musique est très beau aussi, quand cet air est bien joué.

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François, quel est ton air préféré ?
F.P: Mmmmh j’en ai deux ahah!
Mais à choisir le Petit jeune homme de Binche !

François, as-tu un objectif pour le futur ? un nouveau carnaval ou autre ?
F.P: Mon objectif premier est de maintenir les valeurs inculquées depuis le début (LE RESPECT) dans notre batterie et dans les différents carnavals où nous sommes actifs.
J’ai toujours eu la chance de jouer avec des amis et je souhaite maintenir l’équilibre actuel.
Un autre carnaval n’est pas à l’ordre du jour pour le moment, mais qui sait ?
Un second objectif, réaliser un carnaval à la caisse, instrument qui me passionne également !

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Ludovic, as-tu un souhait ou un objectif pour le futur ? Un nouveau carnaval ou autre ?
L.V: Un autre carnaval pourquoi pas… Tout peut arriver…Mais cela ne se dévoile pas 😋😉
Sinon je souhaiterais un avenir avec mes enfants à mes côtés dans la batterie et les voir évoluer aussi dans la musique (et pas forcément que dans le monde du carnaval).
Et surtout que notre batterie garde cet esprit de bienveillance, d’amitié et de passion dans ce monde de carnaval où cela peut parfois être considéré comme un monde de « pourris ».

Un petit mot que tu dédies à tes Gilles d’où qu’ils soient…
L.V: J’essaierai de dédier un air de Gille chaque dimanche de carnaval.
Mais je souhaite que nous nous retrouvions le plus vite possible pour partager un maximum de moments d’amitié, de convivialité, de partage, de musique, de dégustations houblonnées bref des moments de CARNAVAL !

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François, un petit mot que tu dédies à tes Gilles d’où qu’ils soient…
F.P: Je pense bien fort à eux en ce moment ! Nos retrouvailles devaient se faire ce mois-ci. Une immense déception de ne pas les revoir cette année.
Actuellement blessé, ma saison était plus que compromise donc un peu moins de regrets par rapport à cette année.
Vivement l’année prochaine, la fête sera encore plus belle

Une petite anecdote sympa de carnaval ?
F.P: Des anecdotes j’en ai beaucoup et dans tous les carnavals, mais la plus marrante était pour moi à Chapelle, à la fin du dimanche du carnaval. Arrivés au local quelques minutes auparavant, nous buvions notre traditionnel Orval de fin de journée. Quand le président me demande où se trouve Armand et me dit qu’on peut jouer le dernier air dans le local et qu’elle sera faite pour aujourd’hui, je vois Armand sortir des toilettes et je lui dis qu’on peut jouer maintenant pour pouvoir partir. Mais avec le DJ et la musique à fond il ne m’a pas compris. Il a demandé au DJ de diminuer la musique et a effectué un rappel et il est sorti. Il a commencé à jouer tout seul dehors avec une dizaine de Gilles qui pensaient qu’on redémarrait 😂…

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Ludovic, une petite anecdote sympa de carnaval ?
Des anecdotes je pourrais en raconter jusqu’à demain. Mais pour moi le mot anecdote est souvent associé avec Patrice Bara (dit « El Pa » entre tamboureur). C’est un tamboureur qui joue dans notre batterie depuis des années et a une grande expérience derrière lui. Il a toujours le mot pour rire, l’attitude pour faire passer une soirée morose en une soirée plus qu’ambiancée, des gestes et des paroles hors du commun !!! C’est une personne que j’apprécie énormément et pour moi une légende (dans tous les sens du terme) 😉.

Avant-dernière question : Ce « coucou petite perruche  » arrivé tout droit de François l’embrouille…. Comment est-il arrivé sur ta casquette ?
L.V: Nous essayons toujours d’avoir un nouveau vêtement (casquettes, écharpe, pull ou autre) chaque saison de carnaval… Cela vient d’une idée d’un tamboureur de la batterie qui a proposé cela une année et tout le monde était partant 😉
Car nous aimons l’humour « décalé » et « borderline » comme François Damiens le fait si bien dans ces caméras cachées, et ça reflète parfois bien notre batterie dans certaines situations de carnavals dans lesquels on joue 😉.

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François, cette fameuse casquette à l’envers… C’est une question de style ?
F.P: 😂😂 C’est pour éviter les courants d’air dans ma nuque ahah.
Je la mettais toujours à l’endroit, mais il y a toujours un Gille pour me la retourner donc je la mets d’office comme ça.

Je refais une interview dans 20 ans ! Tu joues toujours avec Ludovic ?
F.P: Ahah Ben oui je l’espère. On a créé un groupe pour le maintenir jusqu’au bout même si dans 20 ans on sera déjà en fin de carrière…

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Ludovic, je refais une interview dans 20 ans, tu joues toujours avec François ?
L.V: Pour moi mon plus grand souhait est de continuer ma carrière de tamboureur avec la batterie dans laquelle j’ai toujours évolué depuis que je suis tout petit. Et donc jouer avec les tamboureurs avec qui j’ai toujours joué et pris du plaisir jusqu’à maintenant. François en fait bien évidemment partie et donc la réponse est bien évidemment OUI ainsi que tous les autres tamboureurs de notre batterie d’ailleurs !

Super, souhaites-tu ajouter quelque chose Ludovic ?
L.V: Une batterie évolue bien évidemment…car les anciens arrêtent leur carrière pour faire place aux jeunes. D’autres arrêtent pour des raisons personnelles ou professionnelles. Mais nous essayons toujours de former ou d’engager des tamboureurs qui ont la même mentalité que nos anciens… et c’est ma philosophie à ce niveau-là 😉. PLUS OULTRE

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Souhaites-tu ajouter quelque chose François ?
F.P: Je pense que j’ai tout dit. Un grand merci pour l’interview en tout cas et j’espère qu’on pourra bientôt boire un verre ensemble 😊 !

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Dany, souhaites-tu ajouter quelque chose ?
D.P: Je voudrais te parler de mon deuxième fiston de 13 ans qui lui sera sans doute Gille. Il fait le Paysan depuis 7 ans et il a ça dans l’sang !

Comment s’appelle-t-il ?
D.P: Dorian

Super ! Tu feras certainement le Gille avec lui donc ? Et devant ton autre fils qui jouera ?
Chouette tableau pour clôturer un parcours comme le tien je trouve !!!
D.P: Qui sait… merci Quentin😊 !

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Merci à vous trois ! Ce fut bien agréable de vous questionner… Celui qui a la musique dans la peau, le rythme dans le sang, ne peut pas rester de marbre en entendant la batterie de Dany Piette ! Ils ont une cadence lors de l’avant-midi ou des airs en musique, qui vous oblige à danser ! Que vous soyez devant ou derrière la batterie, il est agréable de se déplacer au son de leurs tambours. Voilà une batterie qui a assuré la relève depuis longtemps, elle traverse les époques. On aurait pu interviewer n’importe quel tamboureur de cette même batterie, je pense que le discours aurait été pareil.
Une chose est sûre, nous attendons leur retour sur le pavé avec impatience !

Quelques liens vidéos à regarder sans modération:

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https://www.youtube.com/watch?v=U9tUp61i9p4…
https://www.youtube.com/watch?v=Nz469wNILBg…
https://www.youtube.com/watch?v=Zz5niyfSWAE…
https://www.youtube.com/watch?v=C58aNf1a4Ss…
https://www.youtube.com/watch?v=k0sdiprhzNA…
https://www.youtube.com/watch?v=oS5442XpQnM…
https://www.youtube.com/watch?v=uy9-es4M93Q…

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